Autrefois, avec l'arrivée de l'automne, on voyait un étrange attelage traverser les villages. Le bouilleur ambulant et son alambic, tiré par un cheval, venaient s'installer sur la place. Durant plusieurs jours, tous ceux qui avaient un verger ou seulement quelques arbres fruitiers venaient apporter leur récolte, qu'il avaient fait fermenter, afin de la transformer en eau-de-vie.


On distillait cerises, raisins, prunes, poires, fraises, abricots .... et l'eau-de-vie obtenue était destinée à la famille pour l'apéritif, le digestif, mais aussi la pâtisserie. Les commerçants s'adressaient plutôt à des distilleries industrielles.